dimanche 10 janvier 2016


Nuit blanche d'un jour gris qu'il faut bien occuper,
Appel de l'écrit qui m'avait tant manqué.
Ainsi me viennent ces rimes sans prétention
Au but bien plus humble qu'une révolution.

Des pensées anarchiques envahissent mon esprit,
Je veille malgré moi, comme une prisonnière:
Enchainée à mon âme, à demain, à hier,
Je ne dors toujours pas, alors je réfléchis.

Sommeil, sommeil arrive donc je t'en conjure,
Aucun rêve ne voit le jour en pleine nuit!
C'est le temps des regrets, c'est le temps du parjure,
Ivre de fatigue,j'en oublie qui je suis.

Un corps bien reposé c'est un esprit alerte
Je ne sais que trop bien ce qui cause la perte
De toute cohérence aussi bien que d'espoir:
C'est d'ignorer Morphée, et puis se laisser choir.

Et pourtant à chacun sa nuit, à chacun sa vie
Le choix est-il réel, de l'excès qui égare? 
Le choix existe-il, quand le manque vous détruit?
Le sommeil salvateur nous apaise, nous répare.

J'abandonne ma muse, je tente à nouveau
D'atteindre l'inconscience, Ô rassurant "Dodo"
Me feras tu l'honneur à une heure si tardive
De m'accueillir enfin, apaisée et oisive?


samedi 3 mai 2014

A la Dreamteam ♥


Malgré la distance
Malgré les années
Malgré les études
Malgré les projets
Malgré les rencontres
Malgré les décisions à prendre
Malgré la tune qui manque
Malgré nos vies si différentes
Malgré tout, nous restons si liés. 

Avec vous, tout prête à rire. Le quotidien devient soudain cette bulle de bonheur. Éphémère, mais si  intense. 
A renforts de borborygmes ou de mots soigneusement choisis, notre communication est si simple. Tout va de soi. 
Après tout, et malgré les apparences, nous n'avons pas vraiment changé. Nous restons ces gosses, ces ados attardés. Nous savons simplement nous adapter au présent, enfiler le costume du jeune adulte responsable, nous atteler à de barbantes formalités. Nous pouvons nous permettre ces efforts permanents, parce que nous savons que le moment des prochaines retrouvailles arrivera, no matter what. Et que nous nous quitterons emplis de légereté, de quoi tenir sans trop de difficultés jusqu'à la prochaine rencontre.

Avec cette douce certitude de l'amitié durable, nous pouvons sereinement nous esquisser un avenir qui nous est propre. A chacun ses rêves, ses projets, ses lubies et ses hésitations...mais le soutien et les doigts croisés sont monnaie commune de cette secte bienveillante.

J'espère que cette amitié si essentielle durera toujours. Mais carpe diem, n'est ce pas, profitons de cette chance inestimable que nous avons de nous avoir. 

Je vous aime tellement,

Merci pour tout, merci d'être vous, merci pour ce "nous". 





mardi 22 octobre 2013

Dankbarkeit.



Ich hatte als Ziel mein deutsch zu verbessern
Und für immer werde ich mich errinern
An diese schöne Stadt und ihre Einwohner
Und vor allem an euch, ô liebe Wohltäter.

Ich hatte als Angst  wieder enttäuscht zu werden
Und noch einmal, schnell kehrt zu machen
Diese Erfahrung war aber wie ein Traum :
So menschliche Treffen in diesem Zeitraum !

Endlich habe ich genug Vertrauen
Um meine Vorhaben zu verwirklichen
Alles ist doch nur eine Frage der Freundschaft
Und es mir zu bestätigen, habt ihr geschafft.

Mit einem Stich ins Herz fahre ich zurück
Euch kennen zu lernen war ein solches Glück !
Herzlichen Dank für diese wundervolle Zeit
Bis gleich bei mir, die Vogesen sind nicht so weit !

vendredi 13 septembre 2013


Il est parfois difficile de différencier l'espoir du mirage.


Mais rien n'est vraiment grave, tant que l'envie demeure.

lundi 29 juillet 2013

Bonheur?


Qu'est ce donc que le Bonheur? 

La réponse ne peut être que subjective, évasive, non exhaustive; la réponse est ponctuelle, illustre la simple sensation de bien être. Mais pouvoir répondre à cette question en vivant l'instant, en ressentant la signification au plus profond de soi , c'est un sentiment unique et si agréable.

Le bonheur, c'est de se sentir à sa place, même sans avoir de chez soi. C'est vivre ce qu'on aime, même loin de ceux qu'on aime. La sérénité provoque le Bonheur. 

Il peut apparaître même dans un environnement inconnu, malgré l'incertitude du lendemain. J'en suis sûre, maintenant, la routine peut paraître confortable, mais rien ne vaut cette impression diffuse d'accepter de ne pas savoir, de ne pas prévoir, mais de cependant désirer. 
  Il me semble qu'un tel état d'esprit n'est possible qu'à la condition d'avoir un socle inébranlable au sein de ce quotidien en mouvement perpétuel. Paradoxalement, la certitude est nécessaire pour apprécier l'incertitude. Savoir qui l'on est lorsqu'on ignore où l'on va. Deux notions me définissent par dessus tout, et conditionnent mon présent comme mon devenir: passion et amitié. Cheval et Humain. Tant que ces mots gardent une signification exacte, presque intime pour mon âme, je ne risque rien en bravant l'inconnu. Tant que je sais au plus profond de moi qu'ils demeurent intacts où que j'aille et quoi que je fasse, je peux avancer, reculer, contourner et m'élancer, pour atteindre cet idéal, ces idéaux que je sais me fixer. Horizon délicieux, si lointain, mais soudain si accessible; l'espace d'un instant d'éternité.

Être heureux, c'est réviser le Bonheur. On perd soudain la concentration et on oublie tout ce qu'on a appris, mais les connaissances demeurent dans l'inconscient. On ne sait plus pourquoi, ni comment, mais l'on ressent que l'on a déjà compris, et l'on comprend que l'on peut alors à nouveau ressentir, et un jour, peut-être, devenir un expert qui n'hésite jamais plus. Cela restera probablement un rêve, mais un rêve délicat, un rêve éveillé et directif. Avoir déjà été heureux, c'est entretenir l'espoir de l'être à nouveau. Un Espoir rationnel qui se base sur l'expérience, et ne peut être aussi cruel qu'un espoir basé uniquement sur le désir.

Rêver sans souffrir, n'est ce pas déjà effleurer le Bonheur?

dimanche 21 juillet 2013

Antithèse


Antidote et poison, je suis une équation
Qu'on ne peut résoudre, qui n'a de solution
Je suis la question comme je suis la réponse.

Je rêve d'Avenir quand je pense à hier
Je crie mes pensées dans un silence si fier
Et parfois, dans la joie, la tristesse s'annonce.

J'ai pour certitude la marée de mes doutes
Et lorsque je me tais, j'espère qu'on m'écoute
Mais si l'on me comprend, il faut que je m'échappe.

Simple complexité.

lundi 27 février 2012



Il y a des peines qui jamais ne s'achèvent,
Des sanglots éternels qui dans la gorge, crèvent.
La résignation peut vaincre la douleur mais,
L'absence chaque jour, ternit tous les projets.

Il est des silences, qui à jamais me rongent,
Et des paroles tues, bien pire qu'un mensonge.
D'infinis regrets s'unissent aux remords, et
Je me sens bien coupable de cette cécité.

Il est des prières qui ne sont pratiquantes,
Et de vaines pensées qui en secret me hantent.
Mille et une questions défilent dans mon âme,
Entier est le mystère, immuable est ce drame.