Nuit blanche d'un jour gris qu'il faut bien occuper,
Appel de l'écrit qui m'avait tant manqué.
Ainsi me viennent ces rimes sans prétention
Au but bien plus humble qu'une révolution.
Des pensées anarchiques envahissent mon esprit,
Je veille malgré moi, comme une prisonnière:
Enchainée à mon âme, à demain, à hier,
Je ne dors toujours pas, alors je réfléchis.
Sommeil, sommeil arrive donc je t'en conjure,
Aucun rêve ne voit le jour en pleine nuit!
C'est le temps des regrets, c'est le temps du parjure,
Ivre de fatigue,j'en oublie qui je suis.
Un corps bien reposé c'est un esprit alerte
Je ne sais que trop bien ce qui cause la perte
De toute cohérence aussi bien que d'espoir:
C'est d'ignorer Morphée, et puis se laisser choir.
Et pourtant à chacun sa nuit, à chacun sa vie
Le choix est-il réel, de l'excès qui égare?
Le choix existe-il, quand le manque vous détruit?
Le sommeil salvateur nous apaise, nous répare.
J'abandonne ma muse, je tente à nouveau
D'atteindre l'inconscience, Ô rassurant "Dodo"
Me feras tu l'honneur à une heure si tardive
De m'accueillir enfin, apaisée et oisive?
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